Les perspectives florissantes des employeurs du Royaume-Uni s'oppose à celles des Etats-Unis, selon l'Enquête Trimestrielle sur les Perspectives d'Emploi, menée par Manpower Royaume-Uni

April 9, 2001 at 12:00 AM EDT
Les perspectives florissantes des employeurs du Royaume-Uni s’oppose à celles des Etats-Unis, selon l’Enquête Trimestrielle sur les Perspectives d’Emploi, menée par Manpower Royaume-UniMalgré les rumeurs d’un déclin, les entreprises du Royaume-Uni prévoient d’augmenter leurs effectifs au deuxième trimestre 2001, selon l’Enquête Trimestrielle sur les Perspectives d’Emploi (QSEP), menée par Manpower Royaume-Uni, qui a été publiée aujourd’hui. « Les employeurs du Royaume-Uni semblent émettre un message selon lequel une économie américaine à bout de souffle, les fluctuations de la Bourse et la rumeur d’une réduction des taux d’intérêts ne sont pas, à l’heure actuelle, prêts d’entraîner le ralentissement de l’économie britannique », déclare Iain Herbertson, directeur général de Manpower Royaume-Uni.

Cette enquête, menée depuis plus de 30 ans, est reconnue comme étant l’une des plus exactes concernant les tendances de l’emploi. Celle-ci est largement utilisée par le gouvernement et l’industrie, y compris le Comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre, comme preuve de l’activité du marché du travail.

On a posé à plus de 2 000 dirigeants de conseils d’administration de sociétés, directeurs généraux et secrétaires de sociétés, provenant de 19 secteurs dans 12 régions, la question suivante : « Prévoyez-vous une augmentation, une réduction ou bien encore un statu quo des effectifs dans votre société dans les trois mois à venir jusqu’à la fin du mois de juin 2001 ? » 28 % ont déclaré avoir l’intention d’embaucher plus de personnel, alors que 9 % seulement prévoyaient de diminuer leurs effectifs. Dans l’ensemble, l’enquête indique une moyenne nationale « d’amélioration de l’emploi » de 19 %, en hausse par rapport au 14 % de l’année dernière à la même époque. Tous les secteurs et régions sont dynamiques, en particulier les télécommunications et finances, les Midlands de l’est et le Sud.

L’équivalent américain de la QSEP - l’Enquête sur les Perspectives d’Emploi de Manpower - avait correctement prédit un ralentissement de l’embauche aux Etats-Unis au premier trimestre, en réponse aux craintes d’un ralentissement économique dans le pays. Néanmoins, ceci ne s’est pas produit au Royaume-Uni. « L’Enquête Trimestrielle sur les Perspectives d’Emploi de Manpower Royaume-Uni constitue une baromètre incroyablement exact de l’économie. Nous avons publié cette enquête 129 fois depuis son lancement et avons correctement prédit, à deux exceptions près, les chiffres d’embauche réels », déclare M. Herbertson.

M. Herbertson ajoute que la force sous-jacente de l’économie britannique, associée à une « reconnaissance par les sociétés de la valeur d’un effectif bien formé, stable, flexible signifie que le modèle de croissance régulier de l’emploi, que nous avons observé au cours des quelques dernières années, devrait se poursuivre et que le plein emploi est toujours une réelle éventualité avant la fin de la décennie ». Même les industries, telles que les télécommunications, dont certains analystes craignent qu’elles aient atteint leur niveau de saturation, prévoient des augmentations d’emploi « parce qu’elles savent qu’une main d’œuvre productive et bien organisée est essentielle à la compétitivité à long terme ».

Tendances de l’industrie
Dans l’ensemble, le pays offre une image extrêmement encourageante : les 19 secteurs analysés indiquent une nette croissance de l’emploi espérée.

Les télécommunications possède les plus fortes prévisions, avec près de la moitié (48 %) des sociétés anticipant une augmentation de leurs effectifs au deuxième trimestre et une nette « amélioration de l’emploi » de 39 % – en hausse par rapport au 15 % de l’année dernière, à la même époque.

Le secteur de la santé compte embaucher davantage de personnel, en particulier dans le secteur public.

Les trois secteurs anticipant des pertes d’emploi au premier trimestre 2001 – construction automobile, fabrication textile, produits chimiques et pharmaceutiques – affichent tous désormais une nette « amélioration de l’emploi ».

Le secteur de la vente au détail, qui a affiché ses réductions habituelles de personnel au cours du premier trimestre après l’habituelle décrue d’après Noël, se trouve de nouveau dans la première moitié de la liste avec une nette « amélioration de l’emploi » de 22 %.

Tendances régionales
Toutes les régions britanniques prévoient des augmentations de personnel pour le trimestre à venir ; et, sur douze mois, on assiste à une reprise sur le plan des perspectives d’emploi, avec une nette « amélioration de l’emploi » de 14 à 19 %.

28 % des employeurs anticipent une augmentation de leur main d’œuvre, par rapport aux 23 % du deuxième trimestre 2000.

Tout le Royaume-Uni offre une image homogène, sans aucune région très émergeante ou à la traîne. La région la plus faible, le Nord-Est, affiche toujours un solde positif de 8 % en « amélioration de l’emploi », 21 % des sociétés du nord-est questionnées anticipant une augmentation de leurs effectifs.

Les régions les plus fortes, les Midlands de l’est et le Sud, affichent 26 % « d’amélioration de l’emploi », 32 % et 34 % (respectivement) des sociétés ayant l’intention d’augmenter leurs effectifs.

L’Ouest, en tête des régions depuis le deuxième trimestre 2000, s’est retrouvé 7è au sein des 12 régions. Anglia de l’est, après son effondrement au premier trimestre, a assisté à une forte amélioration, avec une nette « amélioration de l’emploi » de 22 %, ce qui la propulse à la 3è place.

Enquête Trimestrielle sur les Perspectives d’Emploi (QSEP)
L’Enquête Trimestrielle sur les Perspectives d’Emploi, menée par Manpower Royaume-Uni, actuellement dans sa trente-deuxième année de publication, constitue l’un des indices les plus respectés des tendances de l’emploi dans le pays. Celle-ci est largement utilisée par le gouvernement et l’industrie, y compris le Comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre, comme preuve de l’activité du marché du travail.

L’enquête recouvre plus de 2 000 dirigeants de conseils d’administration de sociétés, directeurs généraux et secrétaires de sociétés. Cette dernière enquête s’est déroulée pendant la première semaine de mars 2001, parmi 2 080 sociétés dans 19 secteurs d’industrie différents.

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Margot Furlonger
Service de presse Manpower
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